8 mai un jour férié !

La Seconde Guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l’Histoire avec plus de 60 millions de morts soit 2,5 % de la population mondiale. OUI ! Il appartient à chaque génération de mener le combat de son époque.

En France, cette date est un jour  férié. Ce jour est appelé par les anglophones le « Victory in Europe Day » ou « V-E Day » pour « Jour de la Victoire en Europe » ; le mot Europe est ajouté par les Américains pour le différencier du « Victory over Japan Day » ou « V-J Day » qui correspond au 2 septembre 1945, jour de la signature de la capitulation du Japon. Quid du 9 mai 1945 ?

Le tournant de la guerre

Le tournant de la guerre se situe en octobre 1942, lors de la bataille d’El-Alamein. La victoire alliée renverse le rapport de forces et les armées allemandes subissent défaite sur défaite. Le 2 février 1943, la sixième armée allemande se rend aux soviétiques après l’échec de Stalingrad. En septembre, les Alliés débarquent en Italie, puis en Normandie le 6 juin 1944. Acculés sur tous les fronts, les troupes allemandes sont contraintes d’abandonner la Pologne et la Hongrie suite à l’offensive soviétique de janvier 1945. Le Reich est écrasé sous les bombes, et la jonction des troupes anglo-américaines et soviétiques sur l’Elbe, le 25 avril 1945, scelle définitivement son sort. En mai 1945, le régime nazi doit capituler sans conditions, l’Armistice du 8 mai 1945 met ainsi fin à 6 ans de guerre en Europe.

La capitulation allemande

La capitulation allemande s’est étendue sur trois jours, du 7 au 9 mai 1945. À la différence du premier conflit mondial qui avait cessé sur un armistice simple convention entre les belligérants qui suspendent les hostilités en attendant d’établir un traité de paix, la Seconde Guerre mondiale se termine en Europe par la capitulation allemande.

L’Allemagne nazie cesse toute résistance et s’en remet au bon vouloir de son vainqueur, en l’occurrence les Alliés. L’amiral Karl Dönitz, successeur d’Hitler qui s’est suicidé le 30 avril 1945, envoie le général Alfred Jodl au quartier général des forces américaines, basé en France, à Reims.

C’est le  7 mai, vers 2h40 du matin, est signé l’acte de capitulation sans conditions en présence du général américain Walter Bedell-Smith, chef d’état-major du général Dwight Eisenhower, chef suprême des forces alliées, du général soviétique Ivan Sousloparov et du général français François Sevez.

 

Le 9 mai ! Jour de la Victoire !

Dans les pays de l’ancienne Union soviétique, cet événement est célébré le 9 mai sous le nom de Jour de la Victoire. Ce Jour de la Victoire est un jour férié instauré le 9 mai 1965 en Union soviétique par Léonid Brejnev, à l’occasion du vingtième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis,  si le 9 mai est un jour férié                                     en RussieBiélorussieAzerbaïdjanArménieKazakhstanOuzbékistanKirghizistanGéorgieMonténégroMoldavie, le sera t- il encore en Ukraine, après l’agression de Poutine ?

Pour rappel, un premier acte de reddition de l’armée allemande a été signé à Reims (France) le 7 mai 1945 à 2 h 41 du matin. Cet acte de reddition reconnaît la capitulation sans condition du Troisième Reich et ordonne la cessation des combats le 8 mai à 23 h 01.

Staline ayant demandé que l’acte soit signé dans la capitale d’Hitler (Berlin), une seconde signature de l’acte de capitulation a eu lieu dans cette ville dans la soirée du 8 mai 1945, à 23 h 01 (heure d’Europe centrale), soit le 9 mai à 1 h 01, heure de Moscou, compte tenu du décalage horaire.

CHEZ NOUS !

Au cours de la première guerre mondiale (1914-1918), la Guadeloupe avait payé un très lourd tribut à sa métropole en sacrifices humains et financiers. Sur les 8700 soldats qui étaient partis , 1470 ne reviendront jamais. Les nombreux monuments aux morts qui se dressent dans chaque commune de notre archipel en témoignent.

En 1939, nos aînés ne chantaient plus  leur hymne de 1914 « KANMARAD KLÉWON SONNÉ. FÒ PA PONMOUN MANKÉ. TOUTMOUN DWÈT LA. Ils voulaient tout simplement entrer BLO BLO AN KYOU A HITLER. Ainsi, pour la 2ème fois, si la guerre n’était pas venue aux Guadeloupéens, les Guadeloupéens s’empressaient d’aller à sa rencontre (extrait « Tan SORIN ou de la créativité d’un peuple », sous la direction de J. DURIZOT)

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