ACCORD COMMERCIAL UE/PEROU/COLOMBIE

Victorin LUREL réclame

davantage que des compensations

au président de la Commission européenne

Basse-Terre, le 18 mai 2010 – Le président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, réclame davantage que des compensations au président de la Commission européenne, José Manuel BARROSO, pour les productions agricoles guadeloupéennes, martiniquaises et guyanaises, menacées par l’accord commercial conclu ce lundi entre l’Union européenne, la Colombie et le Pérou lors du sommet UE/Amérique latine qui s’est tenu à Madrid ce mardi.

Cet accord prévoit en effet la suppression immédiate des tarifs douaniers applicables à tous les produits agricoles tropicaux à l’entrée du marché de l’Union européennes et, par conséquent, à celle des marchées des DFA

Alors que dans un courrier adressé le 12 mai à José Manuel BARROSO, Nicolas SAROZY indique avoir demandé au gouvernement de transmettre « une note détaillant les compensations indispensables pour sauvegarder l’économie et les emplois des Régions Ultrapériphériques », Victorin LUREL a cosigné le 17 mai à Cayenne, avec ses homologues guyanais et martiniquais, un courrier au président de la République dans lequel ils réclament davantage que des compensations financières qui équivalent à un renoncement à défendre les productions des DFA.

Dans ce courrier, les trois exécutifs demandent notamment au chef de l’Etat d’engager une démarche auprès du président de la Commission européenne afin de négocier le maintien pour les DFA, des tarifs douaniers actuels applicables aux importations des produits agricoles, de la pêche, du sucre et du rhum, en provenance du Pérou et de la Colombie.

Ils demandent également que soit fixée la compensation financière concernant la banane, sachant que les concessions tarifaires faites par l’Europe sur ce seul produit représente un coût de 500 millions d’euros.

Ils demandent enfin une augmentation significative du contingent fiscal dont bénéficie le rhum des DOM, que l’intensité de l’aide soit porté au maximum autorisé par Bruxelles – soit 50% – et qu’une aide spécifique soit accordée pour soutenir la fabrication des matières premières, la mélasse et la canne.

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