Communiqué : Révision des prix des produits pétroliers en Guadeloupe.

Le décret n° 2013-1314 du 27 décembre 2013, recodifié aujourd’hui à droit constant dans le code de l’énergie aux articles R671-1 à R671-13, prévoit que les prix des produits pétroliers et du gaz sont révisés chaque mois en fonction de l’évolution des cours et de la parité monétaire euro/dollar constatées lors du mois précédent.

On constate en février une reprise de la plupart des cours, essentiellement en raison d’une baisse de l’offre consécutive aux prix bas observés sur le marché pétrolier ces derniers mois.

Les cours du pétrole brut (Brent) progressent de + 4,9 % par rapport à janvier. Ceux du gazole sont aussi en hausse de + 5,3 % ainsi que ceux du Butane de + 10,7 %. Seul le super poursuit sa baisse à -9,7 %, en raison d’une offre encore importante par rapport à la demande mondiale.

Les cours mondiaux restent cependant significativement inférieurs à ceux du dernier trimestre 2015.

Le dollar faiblit face à l’euro de 2,6 %, le cours moyen de l’euro en dollar passant de 1,0856 en janvier 2016 à 1,114 en février 2016, contribuant à la baisse du prix.

 

Par conséquent, à compter du 1er mars 2016 à zéro heure :

1°/ Pour les carburants routiers, les prix maxima sont fixés comme suit : Super sans plomb : 1,23 €/l soit -7 cts/l par rapport à février 2016 (1,30 €/l) Gazole route : 1,00 €/l soit +2 cts/l par rapport à février 2016 (0,98 €/l)

2°/ Pour la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg, le prix maximum est fixé à 18,39 € au lieu de 17,90 € en février, soit une hausse de 0,49 €.

À titre de comparaison, en France métropolitaine, le prix moyen constaté en février est de 1,25 €/l pour le super sans plomb et de 1,02 €/l pour le gazole.

Il faut également noter qu’en France métropolitaine, où les prix des carburants sont libres, la plupart des stations-services n’emploient pas de pompistes et que les grandes surfaces de distribution alimentaire font du carburant un produit d’appel, vendu pratiquement sans marge. A l’inverse, les stations de Guadeloupe emploient près de 800 salariés, participant ainsi à un équilibre social qu’il convient de préserver.

L’observatoire des prix, des marges et des revenus a été informé de ces évolutions.

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