COVID en S52 et 53, des chiffres rassurants.

Du 21 décembre 2020 au 3 janvier 2021, période de déplacement de population lié aux vacances, aux fêtes et à la reprise du tourisme, la Guadeloupe s’est maintenue dans une situation dont rêvent la France hexagonale, l’Europe, les Etats Unis  et bien d’autres. Les prévisions des adeptes de Cassandre ne se sont pas réalisées…pas encore, diront-ils !

Le taux d’incidence  dans la population, 14,06 en S52 et 14,85 en S 53, a certes un peu augmenté en comparaison de la quinzaine précédente mais il demeure juste un peu au-dessus  du seuil de vigilance (10 cas pour 100.000 habitants) et loin des seuils d’alerte et d’alerte maximum (50 et 250 respectivement) que l’archipel a largement dépassés antérieurement.

 Le nombre de nouveaux  cas positifs  aux tests s’élève à 53 en S52 et 56 en S53. A comparer à 39 en S51 et 47 en S50, c’est  beaucoup mais il faut se rappeler que six  semaines auparavant, ce nombre dépassait encore la centaine (109 exactement en S47).

Le taux de positivité  des tests, 2,81 en S52 et 2,11 en S53,  se maintient bien en dessous du seuil de vigilance fixé à 5%. Il faut avoir en mémoire, pour rester objectif, qu’en  S47 ce taux était de 6,84 et qu’en S38, il avait atteint 22,5…

L’activité hospitalière n’appelle pas de remarque particulière si ce n’est une diminution des hospitalisations en médecine. A la date du 3 janvier, 4 patients COVID  étaient hospitalisés en service de réanimation  au CHUG, 13 dans les services de médecine des divers établissements de santé du département (à comparer à 25 au 13 décembre) et 30 en service de suite (33 au 13 décembre).

Si un cluster a été découvert en S52, il n’y en a eu aucun en S53.

Comme déjà en S51, on ne déplore aucun décès de patients COVID  dans les établissements de santé au cours des semaines 52 et 53.

Au regard de tous ces chiffres, il est permis d’espérer avec lucidité que l’archipel sorte bientôt de la crise sanitaire. Pour que cet espoir devienne réalité, il nous faut rester vigilants et cela aussi longtemps que le virus circulera et que l’immunité collective, que permettra la vaccination, ne sera pas acquise. La campagne de vaccinations commence. Les personnels soignants, les personnes âgées et celles qui sont affectées de comorbidités devraient pouvoir en bénéficier prioritairement. J’emploie à dessein le verbe « bénéficier». Reste à savoir, dans le contexte de scepticisme, de complotisme et de fake news alimenté par les réseaux sociaux, où la raison se perd, si ces personnes le voudront. Mais c’est une autre histoire …

Danièle DEVILLERS.

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