Jacob Devarieux n’est plus ! Un séisme. Un tsunami du fann kè !

Les hommes sont égaux et plus que jamais devant la mort. Il y a des disparitions qui laissent cependant plus de blessures et surtout plus de traces et de meurtrissures que d’autres.  Parce que l’œuvre dépasse les frontières, le temps, et se fait durablement contagieux.

Oui la mort et là c’est sûr, c’est le dernier vêtement que nous porterons tous. A moins que google réussisse son pari de tuer la mort.  Est – ce par un vaccin , une technologie échappant à notre entendement !   Le temps est au recueillement !

Jacob par sa musique était devenu un citoyen du monde, un de nos prestigieux ambassadeurs reconnu pour leur talent exceptionnel . Et  une adhésion incontestable , concernant Jacob à une « emprise »  intergénérationnelle de son succès. Rien d’étonnant que tous les médias, les personnalités locales , nationales et internationales,  lui aient rendu l’hommage mérité. Et leur émotion,  portée  par les vents alizées a été d’autant commentée et amplifiée sur tous les écrans et supports médiatiques. Car porté par l’écho des jeux olympiques.  Associé aux résultats de nos athlètes et de notre champion Teddy Riner.

La place nous manque pour publier le témoignage nombreux, de ceux qui l’ont connu , estimé et aimé.  Combien de nos représentants qui au nom du pays ont tenu à saluer sa mémoire. Choisir c’est renoncer et parfois s’exposer.  Nous avons assumé le choix de prioriser la culture. Et reportons le témoignage de Georges BRÉDENT (Président du C.A. de l’EPCC MACTe)

« Quadrille, biguine-vidé, musique de carnaval, chants d’excursion, gwoka…toutes nos musiques traditionnelles y passaient sous les doigts magiques et la voix rocailleuse de l’homme à la salopette blanche des premiers temps.   Mais au-delà de ces genres musicaux bien connus de chez nous, c’est sa capacité à les assaisonner, avec ses amis de Kassav’ à la sauce des différents airs de la Caraïbe et à allumer le feu aux quatre coins du monde qui rendait Jacob inimitable.

Récemment, il avait sollicité le MACTe pour revisiter son concept (« Nam Kann »), comme pour rappeler à nos mémoires l’univers de la plantation, matrice de la culture créole.

Puisse l’esprit Kassav’ demeurer par-delà le départ de Jacob Desvarieux pour continuer à lancer un défi à toutes les barrières et à toutes les frontières…. ».

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