Jacques GILLOT favorable à la création d’une Université des Antilles.

Avenir de l’UAG : Jacques GILLOT favorable à la création d’une Université des Antilles et à la mise en place d’une coopération dynamique  avec la future Université de Guyane

Dans une correspondance en date du 17 mars 2014, le Sénateur et Président du Conseil Général, Jacques GILLOT a exposé son point de vue à Madame Corine MENCÉ-CASTER, présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane sur la question fondamentale de l’avenir de l’UAG, suite à la décision du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de créer une université de plein exercice en Guyane à l’horizon  2015-2016.

En effet, pour Jacques GILLOT, l’importance cardinale des enjeux que sous-tend ce dossier impose une concertation approfondie entre les communautés universitaires et les élus de chacun des territoires constitutifs de l’actuelle Université des Antilles et de la Guyane.

Dans ce cadre, le Président GILLOT se réjouit donc de la démarche poursuivie par l’actuelle présidente de l’UAG en vue de créer les conditions d’un débat serein au sein des communautés universitaires concernées par la création d’une Université des Antilles.

Pour l’exécutif départemental, il convient en effet d’envisager tous les scénarii possibles afin de  préserver l’unité des pôles Martinique et Guadeloupe au sein d’une Université des Antilles forte d’une taille critique potentielle de 10000 à 12000 étudiants.

Le sénateur GILLOT indique par conséquent agréer les propositions formulées dans le cadre du manifeste intitulé « Pour une université des Antilles portée par des pôles autonomes » dans la mesure où elles sont de nature à favoriser la préservation de l’indispensable attractivité de notre université aux yeux des étudiants et enseignants à la faveur d’une offre ambitieuse de formation et de recherche, tout autant que son ancrage caribéen.

Le Président du Conseil Général rappelle l’importance qu’un cadre conventionnel élaboré conjointement par les deux territoires grave dans le marbre les modalités et procédures qui garantiront en toute transparence l’autonomie des composantes de la future Université des Antilles. Il s’agira notamment de leur autonomie budgétaire à la faveur d’un périmètre de délégation de compétences clairement défini, de l’ancrage territorial de chaque pôle, de la contractualisation d’objectifs et de moyens partagés, ainsi que de l’approfondissement du dialogue inter-institutionnel.

Il considère en outre que la légitime préservation de l’identité et des intérêts de chacune des communautés universitaires de Guadeloupe et de Martinique, d’une part, et de Guyane d’autre part, n’est pas incompatible du maintien, sous une forme à définir, d’une entité fédératrice des trois territoires concernés.

Au-delà de la poursuite de l’objectif de création d’une Université des Antilles et dans le contexte de la mise en chantier de l’ordonnance ministérielle idoine, Jacques GILLOT appelle donc de ses vœux la mise en œuvre d’une concertation approfondie qui respecte les intérêts des étudiants, des personnels enseignants et qui préserve l’ambition d’une coopération dynamique entre les trois territoires. 

Rappelons que c’est également la position défendue par le sénateur GILLOT au sein de la mission sénatoriale consacrée à l’avenir de l’Université Antilles Guyane.

 

 

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