La Région rappelle plusieurs actions clefs sur la lutte contre la vie chère.

Basse-Terre, le 26 juillet 2012 Un responsable syndical a récemment pris position dans les médias sur l’intervention au Parlement du ministre des Outre-mer et sur les actions de la Région Guadeloupe, dans la lutte contre la vie chère.

Le ministère des Outre-mer jugera de l’opportunité d’une réponse, mais pour ce qui tient à la Région Guadeloupe, il est à noter quelques trous de mémoire de ce responsable ou une connaissance imparfaite des actions en cours.

Il y aurait un défaut de concertation de la Région qui a pourtant tenu ses promesses, aussi bien pour 50 des 200 euros, que pour la subvention de 50 000 euros au B.E.O (Bureau d’Études Ouvrières) en 2010, sans qu’à ce jour les engagements prévus dans la convention aient été tenus par l’autre partie.

Ce responsable, à la mémoire sélective, ne semble pas se souvenir de la part prise par les collectivités locales dans la lutte contre la vie chère, par une baisse très couteuse pour elles des taux d’octroi de mer des produits de première nécessité. Pas plus qu’il ne semble connaître l’existence de la SEM patrimoniale et des avancées qu’elle a déjà permis dans la lutte contre la vie chère.

Prenant acte du silence à son égard du B.E.O, la Région a pris le parti, sans exclusive, de travailler avec toutes les associations de consommateurs agréées, qui en manifestent la volonté. Elles ont été d’accord pour gérer ensemble un site d’information des consommateurs, qui sera mis à leur disposition par la Région.

Lorsqu’il s’agissait de subventionner le B.E.O, sans communication à ce jour à la Région d’un état d’exécution, ce responsable considérait que c’était une contribution à la ”juste lutte du peuple” …

Lorsqu’il s’agit d’aider les associations de consommateurs à disposer de moyens de travail en commun, ce responsable dit que c’est les acheter, pour ”tenter d’empêcher le peuple de descendre dans les rues”.

La Région continuera d’aider les associations de consommateurs agréées à s’organiser, car c’est le moyen de renforcer un contre-pouvoir des consommateurs, au delà de toute considération politique partisane. Ceux qui voient partout une tentative de tromper les autres doivent s’interroger sur leurs propres intentions …

 

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