Les médias il est vrai, payent un bien lourd tribut à la démocratie.

En matière de presse, l’évènement en ce mois de juillet aura lieu au Maroc, du 25 au 27 juillet 2022. Un événement important surtout pour les médias francophones. Car, c’est à l’Université « verte » de Benguerir que se tiendront les 49èmes Assises internationales de la Presse francophone. Avec comme thème « Leadership féminin au sein des médias, rôle des médias dans le renforcement du leadership des femmes ». Cette 49e édition se déroulera sous un format mixte : en présentiel et par visioconférence.

Pour rappel, il y a vingt-six ans, 189 Etats membres des Nations Unies ont reconnu le rôle crucial joué par les médias dans la lutte contre les stéréotypes sexistes qui influent notre façon de penser et d’agir. Dans notre pays, l’émancipation des femmes est une fierté, car loin d’être informelle. Et l’empreinte des femmes, pour ne pas dire leur emprise, est bien réelle dans toutes les activités économiques, sociales, artistique, politique (même avant une loi sur la parité un peu tardive) et surtout médiatique.

Nous ne pouvons que nous réjouir et ce, à l’heure où les questions de représentations féminines occupent encore le devant de la scène mondiale, où les voix s’élèvent de plus en plus dans le monde pour dénoncer les stéréotypes et la dépréciation de l’image des femmes, que les Assises internationales choisissent de faire un état des lieux du discours sur le genre féminin dans les médias et plus globalement dans les sociétés d’aujourd’hui. L’UPF international a donc invité au débat des femmes leaders d’horizons multiples : femmes politiques, dirigeantes de grands groupes, intellectuelles, éditorialistes et femmes actives de la société civile, dans le but de dégager une feuille de route visant le renforcement du pouvoir d’action des femmes et leur promotion. De Christiane TAUBIRA à Ramatoulaye Ndaye DIALLO, Ancienne ministre de la Culture (Mali), elles seront nombreuses, les femmes actives dans les sociétés francophones et les médias du monde entier. Pour la première fois en effet une dizaine de consœurs anglophones seront de la partie.

Les médias il est vrai, payent un bien lourd tribut à la démocratie (assassinats, emprisonnements, enlèvements…) pour la liberté d’informer. Ils sont en effet les premières et principales sources d’information. Ils sont pratiquement inséparables à la vie quotidienne de la population et occupent une place importante dans la société.

Parce que leur influence a pris une place considérable, ils représentent un pouvoir indéniable dans la société mondiale d’aujourd’hui. Thomas Jefferson a eu raison de dire “Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue.”

L’Union des Journalistes et des Médias Guadeloupéens (UJMG) que préside DURIZOT JOCELYN, membre du comité international de l’UPF, est affiliée à la prestigieuse Union de la Presse Francophone. L’Union internationale de la Presse francophone (UPF) est la plus ancienne association francophone de journalistes reconnue par les organisations internationales (ONU, UNESCO, ACCT.OIT.) L’UPF (près de 3000 adhérents) ambitionne de réunir chaque année des journalistes, éditeurs, dirigeants de médias et experts venant de toute la francophonie pour réfléchir, débattre et échanger autour des grandes questions qui intéressent le développement de leur profession. C’est donc un lieu de réflexion sur les évolutions et les mutations qui bouleversent le monde médiatique et au-delà, toute la société. C’est également un espace de défense de la liberté de la presse. Les adhérents de l’UJMG, malgré leurs faibles moyens financiers s’honorent à chaque édition, (Canada, Cameroun, Maroc, Sénégal, Madagascar, Togo, Guinée, Arménie, Cameroun) à porter une contribution forte du pays de Guadeloupe. À Benguerir avec nos consœurs Axelle KAULANJAN (qui animera un atelier) et Marie-France GRUGEAU-ETNA, notre délégation (7 membres) avec l’aide du Conseil départemental et Conseil Régional ainsi que quelques mécènes privés représentera la presse Guadeloupéenne.

Nous ne manquerons d’en faire le compte rendu lors des prochains numéros.

Rodes Jean-Claude

Vice-président du bureau international de l’UPF.

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