Le député et président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, se réjouit de la première venue en Guadeloupe du ministre de l’Education nationale, Luc CHATEL, 48 heures après celle de la ministre de l’Enseignement supérieur, et il lui demande de renoncer aux 160 suppressions de postes prévues pour la prochaine rentrée scolaire dans le primaire et le secondaire.
En effet, le nombre d’élèves par classe dans le primaire et le secondaire est aujourd’hui équivalent à celui de la métropole, alors même que le taux de décrochage scolaire est très supérieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, près d’un jeune sur trois est en difficulté de lecture aux Antilles (contre 1 sur 10 sur l’ensemble du territoire) et des retards restent à combler en matière d’évaluation des acquis en CE1 et CM2, ainsi que dans les effectifs de section européenne et internationale (1,7% en Guadeloupe contre 4,4% sur l’ensemble du territoire).
Dans ces conditions, il est inacceptable que le ministère de l’Education nationale se contente de maintenir un ratio d’encadrement équivalent à celui de la métropole et, pire, s’apprête à décider de la suppression à la rentrée 2011 de 85 postes dans le primaire, 70 dans le secondaire et 5 dans l’administration, soit 160 postes au total.
Enfin, Victorin LUREL attend des annonces fortes du ministre en matière de lutte contre la violence scolaire et aux abords des établissements qui s’est encore manifestée récemment au collège Saint-Ruff. Rappelant l’effort important des collectivités locales, notamment de la Région en effectifs d’agents de sécurité et d’équipements de vidéo protection dans les lycées, le président de Région souhaite que l’Etat puisse prendre ses responsabilités en un domaine qui relève de ses compétences régaliennes.
