Le vendredi 10 mai 2013 à la salle de délibération de la mairie de BAILLIF, a eu lieu le lancement de la campagne 2013 “Halte au harcèlement sexuel et moral” du réseau local ECVF constitué de la Justice : Christophe AUGER Procureur du Tribunal de Grande Instance de Basse-Terre et Rachèle LINTHILLAC Commandante du Commissariat de Basse-Terre, L’Etat représenté par Hélène MARIE-ANGELIQUE, Christiane GASPARD-MERIDE Présidente de la Fédération FORCES, YAN REICHLEN DE MELDEGG psychologue, Ludovic SAMSAMBO syndicaliste et conteur guadeloupéen). Ce fut une conférence débat riche avec des moments forts et des interventions de qualité, notamment celle du Procureur AUGER expliquant la loi TAUBIRA sur le harcèlement sexuel et sur les outils à disposition des victimes et des femmes en très grand danger. Le psychologue Yan REICHLEN DE MELDEGG a pris le soin de détailler le profil type d’un harceleur qui le plus souvent a une “personnalité perverse” , “les victimes du harcèlement sexuel ou moral sont en grande majorité des femmes. Communément appelées “Proies”, ces victimes sont généralement sympathiques, gentilles, voire enjouées, conciliantes, compétentes, motivées et rigoureuses, elles s’investissent et attirent la jalousie. Elles peuvent être étrangères, de retour au pays ou fragilisées moralement par une séparation ou un deuil... La commandante Rachèle LINTHILLAC a souligné que très peu de plaintes sont enregistrées car les victimes sont isolées, les témoignages sont rares et les postes des témoins sont mis en jeu… La loi TAUBIRA protège les témoins, une grande nouveauté qui permettra aux victimes de briser le silence et de porter plainte. Quant aux harceleurs dans le cadre professionnel, ils peuvent être sanctionné de 2 à 5 ans d’emprisonnement conclut le procureur AUGER. Cette conférence débat s’est terminée par un pot de l’amitié.
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