Un débat d’orientations budgétaires marqué par la rupture

S’inscrivant dans une volonté de transparence et de compréhension de l’information financière de la collectivité régionale, les orientations budgétaires 2012 portent le sceau de la rupture impulsée par la nouvelle mandature depuis mars 2010.Une démarche prospective s’étalant sur 3 ans, adaptée à la conjoncture économique, raisonnable et qui se dote d’outils de pilotage.

S’inscrire dans la rupture Dans un contexte de crise mondiale où réformes fiscales et crise bancaire menacent les finances des collectivités, la Région Martinique s’inscrit dans un véritable schéma de rupture.La Région Martinique a ainsi choisi de ne pas renoncer aux politiques publiques régionales, notamment en matière de formation professionnelle, d’accompagner les entreprises, de soutenir le secteur du bâtiment, et de poursuivre une politique d’investissement ambitieuse.Entre 2009 et 2011, ce sont 87 millions d’euros de plus  qui ont été injecté dans l’économie du pays. En 2011, le montant de l’investissement sera de 218 millions d’euros, loin des 137 millions en moyenne investis entre 2006 et 2010. Au-delà du choix des orientations, la Région Martinique se dote d’outils de pilotage représentant là encore une rupture dans les modalités de gestion financière. La mise en place d’un Plan Pluriannuel d’Investissements (PPI)  et d’un Plan Pluriannuel de Fonctionnement (PPF) entérine une stratégie financière audacieuse et responsable s’appuyant sur :          La non augmentation de la fiscalité indirecte pour préserver le pouvoir d’achat des martiniquais-        Le maintien d’un niveau d’épargne net-        La préservation de la solvabilité financière de la collectivité. Garantir la solvabilité et l’épargne En activant les leviers d’un emprunt raisonnable (70 millions d’€ / an) et en maintenant la capacité d’épargne nette, l’équipe actuelle choisit de décupler la capacité d’investissement. L’objectif étant de passer d’un rythme moyen d’investissement de 137 Millions d’€ à 200, voire 210 Millions d’€ sur la période de 2012 à 2014.  Ces choix d’orientation, d’utilisation d’un emprunt, associés à la mise en place d’outils modernes de gestion (PPI, PPF, analyse financière prospective), s’inscrivent dans une réelle volonté de réinvestir sur la jeunesse et de soutenir l’économie au regard du contexte actuel.

 

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Derniers actualités

Retour en haut