Un léger mieux. Il serait excessif de parler d’embellie mais les indicateurs chiffrés concernant la semaine du 26 avril au 2 mai sont moins mauvais qu’en S16.

Le taux d’incidence  est de 183,6 ; s’il marque un recul de l’ordre de 10%,  il reste trop élevé pour qu’on puisse retrouver rapidement l’usage de nos libertés chéries… L’amélioration relative en S17 est  au demeurant inégale et dissimule une détérioration en Désirade et dans le Nord Grande Terre.

692 nouveaux cas ont été dépistés soit environ 10% de moins qu’en S16. La part du variant anglais est de 87%, et l’ARS –il faut s’en réjouir– ne fait pas état de découverte de variants sud-africain, brésilien ou indien.

Si 8 nouveaux clusters ont été découverts, c’est nettement  mieux qu’en S 16 (15) mais guère mieux qu’en S15 (9) et surtout bien pire qu’en S14 (5). Contrairement à la S16, il n’y en a pas eu dans les établissements de santé ni dans les établissements accueillant des personnes handicapées mais on en trouve encore un en EHPAD. Le respect strict des gestes barrière est la condition sine qua non à l’absence de clusters…Un  cluster n’est jamais le fruit du hasard, il n’y a pas de génération spontanée !

Les hospitalisations de malades souffrant de COVID ont un peu diminué mais restent à un niveau extrêmement élevé. A la date du 2 mai, 152 malades COVID étaient hospitalisés : 32 en réanimation, 98 en médecine, 1 en psychiatrie et 21 en service de suite.  

12 patients COVID sont décédés, 5 en réanimation et 7 en médecine. L’un d’eux avait moins de 50 ans… Ayons en tête que jusqu’en S14, les morts de COVID dans les établissements de soins se comptaient sur les doigts d’une main. La dégradation est récente mais persistante : 9 décès en S 15, 13 en S16, 12 en S17.

La seule solution est la vaccination. Elle est ouverte en Guadeloupe depuis le 25 avril à toutes les personnes majeures. C’est une opportunité à saisir pour se protéger, pour protéger ses proches et pour freiner l’épidémie. Près de 4000 personnes se sont fait vacciner dans la semaine. Selon les données communiquées par l’ARS, à la date du 5 mai, 50803 personnes, soit 12,34% de la population majeure ont reçu au moins une injection. C’est bien trop peu pour atteindre l’immunité collective à court ou moyen terme.

 Il est sans doute trop tôt encore pour évoquer  la mise au point d’un « pass sanitaire » permettant aux personnes vaccinées de retrouver une vie normale mais on imagine mal la France rester en retrait d’une tendance qui a les faveurs de plusieurs pays dont l’Allemagne. Le vaccin n’est pas obligatoire mais il est disponible et ceux qui le refusent doivent assumer les conséquences de leur choix. Wait and see !

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