AG du UDE MEDEF- GUADELOUPE.

Discours  du Président Bruno BLANDIN (Extraits)

« Nous devons nous-mêmes penser Guadeloupe d’abord, entre Guadeloupéens Aussi, je nous invite tous à unir nos efforts, à bâtir un vrai projet ensemble, une vraie stratégie guadeloupéenne, pour l’avenir de nos enfants. OUI , je l’affirme avec force, il nous faut faire une véritable RÉVOLUTION, Révolution de notre attitude. » ( Bruno BLANDIN )

Ce jeudi 30 juin 2022, en présence des représentants : de nos collectivités majeurs, du préfet,  et des adhérents de plus en nombreux et concernés, a eu lieu l’AG de  l’Union Des Entreprises de Guadeloupe, la plus ancienne, la plus vaste union d’entreprises en Guadeloupe qui se veut, depuis son origine, être une union d’entreprises citoyennes. C’est-à-dire, des communautés de femmes et d’hommes qui s’efforcent de coconstruire l’avenir de la Guadeloupe, de notre GUADELOUPE

Quelques éléments forts et offensifs du discours

L’économie

  L’économie, une des composantes, un des moteurs essentiels de notre société. L’ outil productif est toujours là. Il a fait preuve d’une grande résilience, encore une fois, grâce aux mesures prises par les pouvoirs publics nationaux et régionaux.

Mais aussi grâce à la force que les entreprises ont pu trouver en elles-mêmes. On ne s’est pas résigné. On a relevé les défis. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une GUADELOUPE qui se dégrade. Se  délite vers une situation d’apartheid, entre deux sociétés qui s’ignorent : c’est-à-dire, ceux qui vivent plutôt bien et ceux qui n’ont rien d’autre que les minima sociaux

Un archipel, que ses jeunes, et, notamment les plus talentueux, sont de plus en plus nombreux à quitter, sans envie de retour dans  une société qui s’entredéchire. VOUS ME TROUVEREZ SANS DOUTE EXCESSIF. Mais il faudrait être AVEUGLE pour ne pas voir le message de SOUFFRANCE que nos Outre-mer ont envoyé à la France entière lors des dernières élections. Et, plus particulièrement.

La réforme statutaire. Responsabilité ! Mais quel est le PROJET ?

Mesdames, Messieurs les Élus, pourquoi voulez-vous une évolution institutionnelle ? Pour quoi faire ? Quel est votre projet ? Ce serait une erreur  de considérer qu’une réforme statutaire est la solution de tous nos maux. Nous sommes parties consubstantielle de la République, dotée de la même organisation institutionnelle que nos compatriotes de métropole.

Nous avons les outils institutionnels pour conduire cette indispensable réflexion et bâtir ce projet : – une région en charge uniquement du développement économique, – un département en charge du social, – 2 EPCI au lieu de 6 – des communes en charge de la quotidienneté. Il y a eu nombre d’assises, de réflexions. Elles ont toutes eu une portée et une adhésion limitées. Pourquoi ? Parce qu’elles étaient conduites, si ce n’est dictées, de l’extérieur.

Une vision !

Bien évidemment, je n’exonèrerai pas de toute responsabilité l’État qui, dans notre République unitaire, dont seule l’organisation est décentralisée, reste en charge de l’intérêt général et de celui de chacun. Il nous revientD’avoir une vision de notre propre avenir et de porter cette vision. – D’administrer nos propres compétences locales, telles qu’elles résultent des lois de décentralisation dont nous oublions trop souvent le sens, c’est à dire la responsabilité qui en découle. Le service de l’eau, par exemple n’est pas une compétence de l’État, mais celle des collectivités locales décentralisées. Une collectivité locale s’administre librement, ce qui veut dire en pleine responsabilité. Il en est de même des entreprises privées. Alors, oui, nous sommes tous en responsabilité devant cette situation. Ce sont des faits, une réalité devenue inacceptable. NON, NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER À IGNORER CETTE SITUATION. Nous allons droit dans le mur !

Une grande résilience

La France, et notre GUADELOUPE, ont fait preuve d’une grande résilience. Les mesures prises ont, sans doute, au total, été bénéfiques. En effet, notre pays, tout comme ceux qui ont suivi la même stratégie, semble avoir considérablement maîtrisé les effets de cette situation au regard d’autres qui ont pris des voies différentes. Mais le virus est toujours là, dans le monde et chez nous. Restons vigilants. Je voudrais, à cet instant de mon propos, souligner le formidable effort de solidarité qu’ont conduit l’État et la Région Guadeloupe : Ne l’oublions pas. Bien sûr, le monde économique n’a pas été épargné. Certains secteurs, plus que d’autres, tel que le secteur du tourisme, de la nuit, des loisirs et de l’artisanat, ont beaucoup souffert. Mais aussi grâce à la force que les entreprises ont pu trouver en elles-mêmes. On ne s’est pas résigné. On a relevé les défis.

UDEF – CHEFS D’ENTREPRISE – REGION GUADELOUPE

Même combat !  La GUADELOUPE offre des opportunités encore peu ou insuffisamment exploitées. Sans le fort engagement de chefs d’entreprise Guadeloupéens et avec l’aide de la Région Guadeloupe, la compagnie aérienne Corsair ne serait plus. Aujourd’hui, les Antilles sont au cœur du transport aérien français avec deux compagnies locales. Ces compagnies desservent tous les Outre-mer et pas que ! Aujourd’hui, les Antilles sont au cœur du transport aérien français avec deux compagnies locales. Ces compagnies desservent tous les Outre-mer et pas que ! Tout cela n’a été rendu possible que par un engagement collectif qui s’inscrit dans la longue tradition d’entreprises citoyennes de notre union.

LA LIBERTÉ !  Une exigence !

Nous ne recevons aucune subvention. Nos ressources proviennent uniquement des cotisations de nos adhérents. NOTRE parole est libre et sans langue de bois. –Tous les grands moteurs structurants de notre économie sont adhérents et très actifs, mais, dans notre organisation, une entreprise égale une voix, quelle que soit son importance. Dans notre organisation, les FEMMES sont quasiment aussi nombreuses que les hommes .  Efforçons-nous de coconstruire l’avenir de la Guadeloupe, de notre GUADELOUPE.

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