
Bruno BLANDIN a été réélu lors du Conseil d’administration de l’organisation patronale. Pourquoi changer un président qui fédère. Pour mobiliser et mieux lucidement affronter les défis et enjeux d’avenir !
Réuni à Baie-Mahault ce jeudi 17 juillet 2025, le Conseil d’administration de l’Union Des Entreprises – MEDEF Guadeloupe, à l’unanimité, a renouvelé sa confiance à Bruno Blandin, en le reconduisant à la présidence de l’organisation.
Dans un monde paniqué, face aux enjeux multiples du territoire : économiques, sociaux et démographiques, Bruno Blandin, pour ne pas changer, et avec son franc – parler et sans langue de bois, et cette lucidité qui le caractérisent, a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective. Au service de la Guadeloupe d’abord. Il entend poursuivre une action à la fois rigoureuse et tournée vers l’avenir.
En déclinant sa feuille de route, dans son discours, il s’est félicité de la solidité actuelle de l’UDE, soulignant que l’Union est aujourd’hui « plus forte que jamais ».
Car son organisation n’est pas isolée, repliée sur son archipel. L’Union Des Entreprises de Guadeloupe est membre à part entière du MEDEF national et membre de la FEDOM. L’UDE-MEDEF Guadeloupe est depuis sa création, il y a plus de 50 ans, une association d’entreprises citoyennes.
Deux axes a t- il déclaré guideront son nouveau mandat : une gestion rigoureuse du quotidien, notamment par une présence renforcée de l’UDE dans les instances décisionnelles locales, et une capacité à anticiper les mutations à venir en proposant des solutions ancrées dans les réalités guadeloupéennes.
L’organisation patronale affirme plus que jamais d’être présent dans le développement économique du pays, et entend d’être davantage sollicité et entendu, avec son organisation, dans les orientations, sur une éventuelle évolution institutionnelle du pays.
Et ce d’autant que l’UDE-MEDEF Guadeloupe, souligne Bruno BLANDIN ,est la première association d’entreprises de la Guadeloupe tant : par le nombre d’adhérents, que par le nombre de salariés qu’emploient nos entreprises, dont la grande majorité est constituée de PME et TPE. Plus de 1 200 entreprises adhèrent à notre organisation ». Leur nombre est en croissance constante. Mais appartenir à un réseau national et européen est essentiel. Nous ne pouvons vivre isolés sur notre territoire ! D’abord, la Guadeloupe est un département français.Elle est aussi une région ultrapériphérique de l’Union Européenne. Cela implique qu’elle est soumise, aux adaptations près, aux lois et règlements de l’État et de l’Union Européenne dont elle bénéficie des politiques mises en œuvre.

Il a rappelé que l’économie guadeloupéenne est partie consubstantielle de l’économie française, qui elle-même doit faire face à une économie mondiale de plus en plus globalisée et soumise aux crises et mutations que nous connaissons et qui n’étaient pas toutes prévisibles (Covid, guerre Ukraine-Russie, taxes commerciales à négocier …). En outre, les Outre-mer sont dans une situation géographique d’ultra-périphéricité et présentent des problématiques communes et des spécificités suffisamment importantes pour justifier un ministère particulier. Dans ce contexte, les acteurs économiques ultramarins doivent être en capacité de faire entendre leur voix.
DURIZOT JOCELYN (Doyen des Rédacteurs en chef de la Guadeloupe)