Une bonne nouvelle (enfin) pour les fonctionnaires.

Le gouvernement promet de dégeler le point d’indice des fonctionnaires

Face à l’inflation galopante, l’exécutif a décidé de procéder à une revalorisation du point d’indice servant de base au calcul des salaires des fonctionnaires.  Pour rappel, ce  point d’indice était gelé depuis 2018. Jusqu’à ce jour, l’exécutif avait toujours refusé de procéder à une revalorisation générale. La mesure n’est pas encore concrétisée. Certains y verront certainement une manœuvre électoraliste !  

Les multiples interpellations syndicales ont fini par payer.

 Alors qu’il avait toujours refusé de procéder à une mesure de revalorisation générale depuis le début du quinquennat, l’exécutif a finalement décidé de relever la valeur du point d’indice de la fonction publique. Celui-ci était gelé depuis 2018, après deux hausses successives sous François Hollande (+ 0,6 % en juillet 2016 et + 0,6 % en janvier 2017). Le cabinet de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, vient de faire l’annonce de cette décision auprès de la radio France Inter, à quelques semaines du premier tour de la présidentielle. Une annonce saluée par les syndicats, avec prudence toutefois .A noter aussi que le gouvernement a décidé d’une revalorisation de 10% des indemnités kilométriques versées aux agents utilisant leur véhicule personnel dans le cadre de leurs déplacements professionnels. 

“Nous allons lancer les discussions avec toutes les parties prenantes afin de permettre (que cette revalorisation du point d’indice) soit effective tel que nous le voulons avant l’été”, promet Amélie de Montchalin. La mesure sera inscrite dans un projet de loi de finances rectificative que le Parlement devra voter après les élections présidentielle et législatives. Interrogée sur l’avenir de la mesure en cas de défaite d’Emmanuel Macron à la première élection, la ministre a déclaré que cette revalorisation était “préparée” : “Je n’imagine personne revenir en arrière”.

Censée être actée à l’été prochain, la mesure vise à faire face à l’inflation galopante“Ce n’est ni une promesse, ni une mesure électoraliste”, a tenu à préciser Amélie de Montchalin en justifiant donc cette décision par l’inflation “forte et durable” qui “persiste”.

Le montant prévu de la revalorisation n’a toutefois pas encore été arbitré par Matignon.

Nous y reviendrons.

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