Budget 2026 : les Français vont devoir se serrer la ceinture

L’effort pour réduire le déficit public en 2026 atteindra 43,8 milliards d’euros, a annoncé mardi le premier ministre, qui prévoit notamment un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites. Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a « la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité »
Dur, dur ! Mais la liberté a un prix ! Il ne suffit pas de se clamer patriote. La solidarité jusqu’où ? Et les Français ont souvent la réputation d’être pessimistes, voire de se plaindre facilement. Beaucoup de Français et les ultra- marins, expriment un sentiment d’insatisfaction ou de mécontentement quant à la direction que prend leur pays. Et ce d’autant que les débats autour des réformes, des grèves ou encore des inégalités sociales sont récurrents.
L’effort pour réduire le déficit public en 2026, on le sait maintenant, atteindra 43,8 milliards d’euros, car a annoncé le mardi 15 juillet par le premier ministre. Le président de la République, Emmanuel Macron (n’ayant plus que 2 ans à tenir) estime lui, que le budget présenté par François Bayrou a « la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité ». Mais le miel qui sauve, peut se révéler pour certains, avoir un gout de fiel. Et ce d’autant que les Français se singularise, et on le sait, s’accordent à la fois sur Tout et sur Rien. Selon les intérêts individuels, corporatistes et électoralistes. Du moment.
Avec la dissolution de Macron, les gouvernements pour exister doivent composer. Et quand il s’agit de prendre des mesures nécessaires pour répondre aux efforts de guerre et mettre un terme au déficit qui ne cesse de s’amplifier, chacun en veut à la tête du premier ministre, entend lui dicter la règle. Et ce d’autant qu’il n’a pas de majorité que de circonstance. Donc de majorité stable et à sa botte. C’est dire qu’il peut s’autoriser à proposer. Mais sans déplaire. La question est de savoir si on peut plaire à tout le monde. Et surtout si la nation (ceux des outre – mers d’en bas d’en bas y compris). Et les contribuables surtout disent en avoir les moyens. La prouesse, même d’un vieux et habile briscard de la politique, consistant souvent de déshabiller Pierre pour se garder de Paul, n’est pas sans danger. Et pour rassurer et couvre l’incendie, le 1er ministre a annoncé une nouvelle « contribution de solidarité » pour les plus aisés. Création d’un forfait annuel pour faire participer davantage les Français les plus fortunés à l’effort national. Les petites et moyennes retraites seront préservées, les plus élevées basculeront dans le droit commun.
Dans l’attente, il ne nous reste, ceux de la sous « France » à nous remettre à nos parlementaires. Mais sauront – ils privilégier la Guadeloupe d’abord. Ce territoire oublié et si mal traité de la République. Et exiger d’une seule voix ?