
Le thème du jour est la gestion du stress.
Le stress vient du latin stringere qui signifie « rendre raide », « serrer », « presser ». Cette racine latine est reprise assez tôt par la langue anglaise où elle est assimilée au mot « distress », qui signifie détresse mais aussi étroitesse.
Mais avant de commencer j’aimerais dire merci à tous ceux qui ont lu ma chronique sur la gratitude. Un grand merci à News Antilles pour la publication.
Le stress Aie ! Aie ! Aie voilà un mot qui est très à la mode en ce siècle. Qu’est ce qui se passe ? Même en Guadeloupe le phénomène est présent, qui l’aurais cru.
Il y a trop de choses à faire. Trop de décisions à prendre. Tout va trop vite ou trop lent, ça nous met dans une situation de stress.
De surplus les notifications des réseaux sociaux et autre, un téléphone qui est devenu la continuité de nous-même.
Tout d’abord que ce cache-t-il derrière ce mot ? Un état de stress correspond à une situation dans laquelle le cerveau est sollicité par une quantité importante d’informations à traiter simultanément. Un problème survient, comme celui-ci ne vient jamais seul. Donc on va se retrouver face à une foule de situation imprévue ajouté à ce qui avait déjà à faire. Cela peut commencer par un réveil qui n’a pas sonné. Vite, vite vous habillez. Zut ou sont les clés ? Ouf trouvé ! La voiture qui ne démarre pas. Votre garagiste qui ne vous répond pas. La personne qui vous attend vous mets le stress.
Vos solutions : Faites déjà un état des lieux de votre corps et de votre mental.
Respirez, soufflez, chaque expiration vous emmène vers plus de clarté.
Identifiez les priorités ! Qu’est ce qui est le plus important et qui est faisable ?
Organisez-vous d’avoir dans les situations importantes un plan A et un plan B voir même un plan C, selon les situations on n’est jamais assez prudent
Si vous êtes en retard, appeler pour dire que vous êtes en retard cela vaut mieux que de rouler plus vite, vous n’allez pas rattraper le temps passé.
Le système nerveux à deux modes d’action. Je combats ou je fuis mais il y a un troisième mode qui très mal connue, je le nomme la zen attitude, mais elle est connue aussi sous l’état d’homéostasie.
Avant nous étions relié avec la nature, la zen attitude s’installait au rythme du soleil et de la lune. Nous produisions assez de sérotonine qui régulait notre humeur, les opioïdes comme de l’endorphine nous apaisait en nous protégeant contre le stress.
Maintenant nous vivons à l’ère numérique. Notre cerveau agit comme un ordinateur, il télécharge tous les dossiers sur le sujet qui nous cause problème.
L’ensemble des systèmes de l’organisme se mobilise et, dans un premier temps, réagit de manière instinctive afin d’identifier une solution adaptée : Bouffées de chaleur, transpiration, le cœur qui bat vite, le manque d’air. Quand vous avez l’impression que ça chauffe, vous êtes en mode combat. Expirez longuement plutôt que d’inspirer.
En revanche si la décision est de fuir, on peut se sentir raplapla, sans énergie, dépressif, anxieux, peureux, on peut aller jusqu’à péter les plombs. Faites des respirations avec des suspensions inspiratoires. C’est-à-dire : Vous prenez une bouffée d’air vous le garder, cela va vous rassurer, vous apaiser et puis expirez longuement pour enlever tout ce dont vous avez plus besoin. Cela va vous requinquer pour la suite, car la vie c’est mouvement.