Le dossier.

Le dérèglement climatique avec des catastrophes plus fréquentes, serait – il, le seul coupable, de cette flambée des prix de nos assurances. Et plus inquiétant encore, qu’en sera – t- il, de ces territoires « plus exposés aux risques » qui risquent de devenir « des territoires inassurables ?
La multiplication et la plus grande intensité des catastrophes climatiques, n’est pas sans nous inquiéter. Un archipel exposé aux multi- risques( cyclone, éruption volcanique, raz de marée, inondation, et même sargasse..) , dont il faut craindre une éventuelle flambée du coût des assurances pour les particuliers impactés.
Pour tenter de rééquilibrer les comptes, le régime CatNat a ainsi vu sa surprime passer de 12 % à 20 % au 1er janvier 2025. Résultat : la prime moyenne d’assurance multirisque habitation (MRH) a augmenté de 279 euros à 299 euros HT en 2024, soit une hausse de 7,2 %.
Autrement dit, les assurés paient plus cher… sans pour autant voir leurs garanties s’améliorer. Pour ne rien arranger, les clauses d’exclusion de l’assurabilité (« défaut d’entretien », « dépendances non closes », etc.) se multiplient, malgré des dommages manifestes. Effet domino, les franchises deviennent plus onéreuses.Des territoires et comme le nôtre sont ainsi et prennent le risque de devenir inassurables.
Plus grave encore. Accentuant les inégalités. L’étude pointe aussi un autre aspect de cette crise assurantielle : la progression d’une certaine inégalité territoriale. « À garanties et profil équivalents, le coût d’une assurance peut varier du simple au double, selon la commune concernée: « Dans les zones fortement exposées aux risques climatiques, certains ménages peineront à trouver un contrat abordable, voire une offre. Tout court !
C’est à se demander, si ce phénomène d’« inassurabilité » locale, ne tord pas le principe clé de mutualisation, qui soutient la solidarité nationale en matière d’assurance habitation. Il met en effet en danger l’accès à une protection indispensable pour les populations les plus fragiles, notamment, chez nous dans des zones , les plus exposées aux aléas naturels.
Et il y en a ! En vérité. Sale météo !















