La Semaine de la presse et des médias est l’occasion pour le public de comprendre le travail des journalistes, tout en découvrant quel est le rôle des médias dans la société.
A la Maison de la Presse à Basse – Terre, fort d’une part de sa riche bibliothèque retraçant l’histoire de la presse chez nous et dans le monde. Et d’autre part de multimédias et de la disponibilité des journalistes (radio- télé- presse écrite- web télé- atelier photo et cinéma) qui y ont leur siège, cette nécessaire et indispensable relation tant avec l’Ecole, les associations et le grand public, se trouve « ancayé », mais pas totalement. Car là où, il y a une volonté, il y a toujours un chemin. Même confinés et appliquant les recommandations sécuritaires. Même avec un manque à gagner évident, nos médias, sont au front et continuent d’informer.
À l’ère des fausses nouvelles et où chacun voit midi qu’à sa porte, où chacun avec une plume, un micro, une caméra, une vidéo, donne libre cours à sa singularité et subjectivité, il est bon de rappeler que les journalistes, ces professionnels de la communication se voulant d’abord citoyen, se conforment à une chartre et une déontologie.
La Semaine de la presse et des médias dans l’École permet donc aux élèves d’apprendre à mieux décrypter l’univers des médias et de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques.
A noter que le centre pour l’éducation aux médias et à l’information (Clemi) avait annoncé les dates et le thème retenu pour l’édition 2020. Pour cette 31ème édition le thème retenu a été « L’information sans frontières ». Mais le CONAVIRUS sans frontières et qui ne sait toujours pas lire, et les grèves à répétition, en ont décidé autrement. Il faut le regretter. Car pour la deuxième année consécutive, ce thème invitait les élèves à s’interroger sur la compréhension et le décryptage de l’information, ainsi que sur ses frontières et sa permanence.
DURIZOT JOCELYN (Président de l’Union des Journalistes et des Médias de la Guadeloupe- UJMG)