Le Conseil Général a tenu sa 5ème Commission Permanente de l’année.

La commission permanente de l’Assemblée Départementale s’est réunie le jeudi 3 juillet 2014 sous la présidence de Jacques GILLOT. Les élus se sont ainsi prononcés sur les dossiers ayant notamment trait aux compétences départementales suivantes :

 

UNIVERSITE

Les conseillers généraux émettent un avis défavorable au projet d’ordonnance relatif à l’Université des Antilles-Guyane

 

Considérant que le projet d’ordonnance ne porte pas création de l’Université des Antilles mais simplement une reconfiguration de l’Université des Antilles et de la Guyane et qu’il n’apportait pas davantage de réponse spécifique aux dysfonctionnements pouvant expliquer l’éclatement de l’université des Antilles et de la Guyane, la collectivité départementale a émis un avis défavorable au projet d’ordonnance et formulé plusieurs propositions devant être pris en compte:

-Une plus grande autonomie administrative et  financière des deux pôles, intégrant notamment, s’agissant de l’autonomie financière, le fléchage de la répartition du budget par pôle à partir de critères objectifs, tels le nombre d’étudiants du pôle, les surfaces utilisées, le coût des formations, l’offre de recherche et d’enseignement, etc….

Par ailleurs, chacun des pôles devrait bénéficier d’une enveloppe pour les besoins ponctuels de l’université des Antilles, s’agissant notamment de recrutement de vacataires  pour un projet de recherche.

-L’alternance du mandat de Président de l’université par un membre issu tantôt de la Guadeloupe tantôt de la Martinique, afin d’assurer une gouvernance fluide et sereine de l’université des Antilles.

-Le principe d’une délégation de signature du Président du conseil d’administration aux vice-présidents des pôles universitaires de Guadeloupe et de Martinique, pour les affaires intéressant leurs pôles respectifs.

-Une administration propre à chaque pôle universitaire régional en matière de finances, de gestion, de vie culturelle et étudiante, d’échanges internationaux, et de ressources humaines.

-L’aptitude du Conseil du pôle universitaire régional à délibérer sur toutes les questions relatives aux affaires l’intéressant

ENFANCE ET FAMILLE 

500 enfants bénéficieront de la campagne vacances 2014

 

La «campagne vacances 2014» permettra à 500 enfants, ayants droit de bénéficiaires du RSA, de partir en vacances ou de participer à des actions récréatives pendant les mois de juillet et aout pour une durée comprise entre 7 et 21 jours. Le Département assure ainsi une prise en charge des frais du séjour en complément de l’aide octroyée par la CAF et la participation de la famille :

-Pour les séjours de vacances : 280 € maximum par enfant après déduction de l’aide de la Caisse d’Allocations Familiales et de la participation de la famille fixée à 100 € par enfant.

-Pour les accueils de loisirs : 150 € par enfant de 3 à 12 ans, 200 € par enfant de 13 à 17 ans, sous réserve d’une participation  de la famille fixée à 90 € par enfant.

La participation globale du Conseil Général s’élève à 110 000 euros.

 

INSERTION 

Le Conseil Général soutient les initiatives des acteurs de terrain

La collectivité départementale accompagnera l’association FAIR+ pour la réalisation de ses opérations Vacances en familles du 7 juillet au 8 août et La fête de la famille le 20 août. L’objectif principal de ces actions est de permettre aux parents et aux enfants de partager des loisirs et des moments constructifs sur le plan éducatif. Les activités proposées visent à  responsabiliser, susciter l’entraide et la solidarité entre les familles (échanges de services et de savoir-faire) et à renforcer les liens intergénérationnels.

Le Département en fera de même pour l’association SOLID’ANIM qui organise une manifestation culturelle et sportive itinérante « Les jeux m’amusent » les 2, 9 et 16 août à Marie-Galante. Les objectifs étant de développer et renforcer les liens parents/enfants et les liens intergénérationnels, de favoriser  l’intégration des enfants en situation de handicap, et de lutter contre l’obésité.

 

EQUIPEMENTS RURAUX 

Le département et l’Office de l’Eau endossent la maîtrise d’ouvrage déléguée et le financement des usines de Lamentin et du Moule

 Faisant suite à la table ronde sur l’eau du 29 avril dernier et conformément au plan départemental de secours en eau validé à cette occasion, deux opérations prioritaires seront mises en œuvre : le renforcement de la capacité de production de l’usine de Prise d’Eau (commune du Lamentin) depuis le réseau d’eau brute du Conseil Général et la création d’une nouvelle unité de production d’eau potable au Moule (CANGT) depuis le réseau du Conseil Général.

En date du 17 juin 2014, le Conseil Général a proposé aux deux collectivités (CANGT et commune du Lamentin) de porter la maîtrise d’ouvrage et le financement de ces opérations pour permettre une mise en œuvre rapide du plan d’urgence. Dans cette perspective, l’assemblée départementale a procédé ce jour à la mise en place des conventions de mandat nécessaires afin de fixer les conditions techniques, administratives et financières de cette délégation et lancer la procédure de consultation des entreprises. La finalisation des travaux, d’un délai prévisionnel de 8 mois, permettra de satisfaire les besoins en approvisionnement du Lamentin et des communes de la Grande-Terre.

 

 

COOPERATION 

Le Conseil Général aux côtés des associations Mimosa et Coreca

 La collectivité départementale accompagnera l’association Mimosa pour la construction d’un orphelinat et d’un centre de formation au bénéfice de 70 enfants haïtiens, scolarisés au primaire, secondaire et en formation professionnelle. L’Association Mimosa intervient dans le domaine humanitaire depuis 16 ans dans plusieurs villes d’Haïti, et notamment à Léogane, et fut à ce titre l’un des partenaires privilégiés de la collectivité départementale dans la mise en œuvre de la solidarité guadeloupéenne envers le peuple haïtien après le séisme de 2010. Les actions de solidarité proposées par l’association prévoient notamment un dispositif de parrainages personnalisés (parrainages d’enfant, scolaire et formation).

En outre, le Conseil Général soutiendra l’initiative du CORECA qui organise un programme d’échanges avec le Panama à l’occasion du centenaire du Canal du Panama. Cette démarche ambitionne de mettre à l’honneur les nombreux compatriotes qui ont travaillé, dans des conditions particulièrement difficiles, à la construction du Canal. Hommage sera ainsi rendu aux familles guadeloupéennes qui s’y sont rendues ou qui y sont restées, en marge d’une série de rencontres avec les socioprofessionnels, les universitaires et les autorités politiques panaméennes. Les temps forts de cette manifestation incluent l’organisation d’un symposium dédié à la contribution des Antillais à la construction du Panama, des expositions de plasticiens à l’Alliance Française à Panama, et l’organisation d’une soirée culturelle dédié au Panama  au mois d’octobre 2014. Un hommage sera également rendu à Gabriel LISETTE et Robert MAVOUNZY, deux illustres Guadeloupéens nés au Panama.

  

CULTURE ET PATRIMOINE

Bientôt une signalétique « Route de l’esclave »

Dans le cadre de « La route de l’esclave – traces & mémoires en Guadeloupe », la collectivité départementale procèdera prochainement à la pose d’une signalétique sur chacun des 18 sites répertoriés. L’entreprise chargée de la fourniture et de la pose de la signalétique et des aménagements connexes a été désignée ce jour.

Pour rappel, « La route de l’esclave » est une invitation à découvrir des sites patrimoniaux liés à l’histoire et à la mémoire de l’esclavage. Son but est de permettre à chacun, habitants de l’archipel ou visiteurs, de mieux appréhender ce passé dont les témoins matériels jalonnent encore le paysage de la Guadeloupe. Ce parcours reliant la Basse-Terre à la Grande-Terre en passant par Marie-Galante et Terre-de-Bas, offre un patrimoine riche, varié, parfois unique, souvent méconnu et, bien entendu, à protéger et à faire connaître.

Enfin, ce circuit guadeloupéen s’inscrit dans le projet de « la Route de l’esclave » porté par  l’UNESCO, qui s’attache à recenser et à faire connaître à travers le monde les sites et lieux de mémoire liés à l’histoire de l’esclavage.

 

 

 

 

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