Coronavirus, « corona rivé » : un premier cas avéré en Guadeloupe.

Sauf que l’on ignore pour l’instant par quelle voie notre habitante de Saint Claude, âgée de 36 ans, détectée positive au covid 19, a été atteinte, bien que son bon état général n’exige pas son hospitalisation.

Normal dès lors, que le cas de cette patiente asymptomatique (personne qualifiée de pas malade mais qui porte le virus), dont le parcours retracé qu’elle évoque elle-même, depuis la fin d’une croisière où elle a côtoyé avec sa famille de nombreuses personnes de nationalités différentes, en passant par son lieu de travail jusqu’à ses analyses au CHU de Pointe à Pitre, puisse pousser à l’inquiétude.

Normal que la panique s’empare de ses collègues d’une grande surface avec lesquels elle déclare avoir été en contact en toute innocence pendant un certain temps au cours de sa vacation à la veille de sa visite à l’hôpital.

Normal que les uns et les autres, clients ou pas, qui fréquentent les enseignes de la région, (car l’identité du magasin, et on peut le comprendre, n’a pas été dévoilée), soient depuis la diffusion de cette information en train de s’interroger sur leur santé.

Aussi, on peut comprendre la préoccupation de ceux et celles qui redoutent tôt ou tard l’apparition de nouveaux cas dans la région Basseterrienne et par suite l’extension épidémique du coronavirus. Et ceci même si les responsables de l’ARS ont annoncé avoir identifié, parmi les personnes qui ont été proche de la porteuse du virus, 21 qui ont eu des échanges de proximité importante avec elle, signe d’une maitrise anticipée de la situation.

Il n’empêche que chacun doit porter sa contribution et s’impliquer plus que jamais pour limiter au maximum la contagion par la pratique quotidienne et systématique des principales mesures barrières répétées par l’ARS : ne pas s’embrasser pour se dire bonjour, ne pas se serrer la main, ne pas tousser ou éternuer en face des gens…

Une question reste cependant en suspens au sujet de la famille de cette dame qui s’était alarmée de prime abord par les douleurs initiales de son mari et de son enfant : comment expliquer l’épisode ambigüe de leur prise en charge depuis leur domicile à Saint Claude jusqu’aux services du CHU de Pointe à Pitre qui, selon un de ses membres, aurait donné lieu à des refus en terme de transport, rendant leur déplacement des plus compliqué ?

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