DISCOURS DU PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL JACQUES GILLOT XIVème Congrès des élus Régionaux et Départementaux

 

 

Madame la Présidente de Région,

Monsieur le Ministre des outremers, Madame le ministre,

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les maires,

Mesdames et messieurs les conseillers régionaux et généraux,

Mesdames et messieurs les présidents de chambres consulaires,

Mes Chers Collègues, Mes chers compatriotes,

Je me réjouis d’ouvrir ce 14ème congrès des élus départementaux et régionaux, consacré à la poursuite de nos travaux sur le Projet Guadeloupéen de Société et à la question des politiques publiques et des institutions que nous voulons pour mieux construire la Guadeloupe demain.

Notre congrès intervient en effet dans un contexte où l’opinion me semble mieux informée et donc mieux à même d’appréhender avec sérénité les enjeux en cause pour exercer son esprit critique sur les propositions mises sur la table.

Nos travaux, sous l’œil vigilant de nos compatriotes, nous invitent donc à faire preuve de pédagogie pour démontrer, plus que jamais, notre aspiration partagée à redonner du sens à la politique.

En clair, mes chers compatriotes, notre ambition à l’occasion de ce Congrès, c’est d’apporter une réponse politique aux préconisations formulées par nombre de Guadeloupéens et qui sont retracées dans le rapport du groupe de pilotage du projet Guadeloupéen de Société présidé par Delile DIMAN et Jacky DAHOMAY.

Ce rapport, que nous avons adopté à l’unanimité lors du dernier congrès, met en effet en perspective les réalités, les défis, et les urgences qui minent le pays, et face auxquels les politiques jusqu’ici mises en œuvre se sont avérées impuissantes.

Apporter une réponse politique mes chers collègues, c’est donc aller au bout de la démarche, et travailler sans parti pris idéologique, mais avec le sens du pays, sur les moyens qui doivent garantir la mise en œuvre efficiente de ces politiques publiques.

Voilà mes chers collègues, l’enjeu cardinal auquel nous convoque ce 14ème Congrès :

Partir du constat partagé pour nous mettre d’accord sur les politiques à mettre en œuvre en réponse aux préoccupations prioritaires des guadeloupéens et à la nécessité d’enclencher, dans la responsabilité, une nouvelle dynamique de développement privilégiant l’entreprise, l’emploi, l’éducation, la solidarité, et l’insertion dans notre environnement caribéen.

Cet enjeu cardinal nous conduit à vérifier qu’au-delà de la volonté politique nous disposons réellement des moyens d’agir en terme de compétences et de pouvoir de décision, là ou l’efficacité exige la proximité et l’adaptation des règles aux réalités du territoire.

Sans arrière pensée, et sans tabou, il s’agit enfin pour nous de faire en sorte que l’action publique locale gagne en efficacité, en cohérence et en lisibilité, en mettant en place des institutions rénovées qui feraient l’objet d’une organisation différenciée, tout en continuant de relever de l’art 73 de la constitution.

Et dans tous les cas de figure, compte tenu du caractère fondamental de cette question, il nous faudra nécessairement la soumettre à l’arbitrage du juge de paix qu’est le peuple par le biais d’une consultation référendaire.

Nous aurons donc en conformité avec les textes à préciser les modalités de cette consultation.

Mes chers collègues, globalement, les politiques publiques à mettre en œuvre pour faire avancer la Guadeloupe ne sont pas sources de clivages au sein de cette assemblée. Et je m’en réjouis.

Ce qui fait débat, c’est le niveau auquel doivent être décidées  contrôlées et évaluées ces politiques, ce sont les pouvoirs appelés à être territorialisés et c’est enfin le cadre juridique et institutionnel de l’action publique territoriale.

Il convient à cet égard de rappeler que l’acte III de la décentralisation tel que transmis au Conseil d’Etat, avant son examen au Sénat début avril, prévoit la possibilité d’adapter les règles et l’organisation aux réalités des territoires, pour renforcer l’efficacité de l’action publique et la responsabilité locales.

Or, mes chers collègues, nous dressons tous le constat que l’organisation actuelle dans notre région monodépartementale est source de dispersion, de doublons, et parfois d’incohérence.

Alors, sans préjuger du sort de ce projet de loi qu’il nous appartient d’enrichir de nos propositions, pourquoi ne pas innover et  tenter de rationnaliser l’action publique locale en choisissant l’une des options offertes par l’article 73 de la constitution, sous réserve bien entendu du consentement de la population ?

Très sincèrement mes chers collègues, je pense qu’il est important pour la crédibilité du congrès, et celle des élus, de ne pas piéger le débat dans le choix des mots et des formules, pour aller à l’essentiel.

Et l’essentiel c’est de rationaliser nos institutions pour être plus efficaces et mieux optimiser les acquis de notre appartenance à la République et à l’Union Européenne.

Je veux donc tous vous appeler, mes chers collègues,  à entrer dans ce congrès et dans le débat auquel il nous appelle, avec le sens du pays, et du compromis, avec en particulier l’ambition de redonner de l’espoir aux jeunes.

Il faut en effet, que les jeunes entendent clairement que c’est d’abord pour eux et pour leur avenir que nous travaillons, qu’ils entendent qu’un projet pour la Guadeloupe n’a de sens que s’ils sont prêts à s’y impliquer.

C’est à ce titre que nous avons besoin de leur feedback et que nous entendrons tout à l’heure deux jeunes qui nous feront part de leur vécu et nous aideront ainsi à mieux bâtir la démarche de concertation spécifique que je vous proposerai d’initier avec la jeunesse guadeloupéenne.

Oui mes chers collègues, nous devons prendre conscience que l’enjeu maintenant, c’est d’agir pour rassembler notre pays autour d’un projet qui le remettrait en mouvement, constituerait un progrès significatif dans notre vie publique locale et empêcherait un délitement devant lequel nous serions impuissants.

Notre société, telle une igname brisée empêchée de croitre selon son destin, a subi de profondes mutations laissant le pas à l’individualisme, à l’hyper consommation, au chômage, et tout compte fait au déni de nous-mêmes.

L’heure est donc venue de répondre ensemble à l’urgente question de faire peuple, mes chers compatriotes. Pas un appendice mais un peuple !

En posant cette grave question je vois une partie de la jeunesse désemparée, déboussolée, qui crie fort justement qu’elle est fatiguée de piétiner en vain à la porte de l’avenir.

J’entends aussi les aînés, tout aussi désemparés, tout aussi déboussolés, confrontés non seulement à la solitude des temps mais aussi au désarroi d’une société qui va  à vau-l’eau.

L’insécurité rôde, la violence montre des dents, le respect  s’effrite, la production se meurt ne nous laissant plus que les armes empoisonnées de la consommation.

S’agissant en particulier de la violence et de l’insécurité, je veux ici réaffirmer qu’elle est l’expression des diverses pathologies sociales dont souffre notre société.

La violence est partout, mes chers compatriotes. Elle ne nous est pas extérieure. Elle nous ronge de l’intérieur et détruit peu à peu ce qui fait de nous une société.

Elle n’est pas l’objet d’une malédiction qui viendrait d’ailleurs, et s’abattrait sur nous sans que nous en soyons responsables.

La violence nous concerne tous, en tants qu’élus et en tant que citoyens. Et sur ce point je veux affirmer ma profonde conviction qu’il n’y a pas de fatalité à la violence et à l’insécurité !

Trop longtemps, nous avons été confrontés au face-à-face, terrible et absurde entre un discours de droite exclusivement répressif, insistant sur le châtiment contre les délinquants, et un discours de gauche qui trop souvent versait dans l’explication des causes de la violence sans jamais en condamner les auteurs.

Coincés entre le marteau de la menace et l’enclume de l’excuse, nous avons surtout favorisé la politique de l’autruche sur les questions de violence et d’insécurité.

Mes chers compatriotes, plus que jamais face à la spirale de la violence et de l’insécurité, l’heure n’est plus aux excuses, mais aux résultats !

En d’autres termes, nous devons assumer aux côtés de l’Etat une lutte sans concession contre la violence et la délinquance et dans le même temps mener le combat tout aussi fondamental pour la réduction des inégalités qui fondent et motivent la violence.

Nous devons donc trouver les moyens d’identifier les causes de ce mal qui nous ronge jusqu’à pousser certains de nos compatriotes à exprimer de la violence contre nos femmes, nos sœurs, nos filles, nos voisines.

Aucune excuse ne peut être trouvée à la violence exercée contre les femmes et les inégalités dont elles sont victimes !

Ces violences-là déshonorent la Guadeloupe et minent notre corps social, c’est pourquoi je milite pour qu’une politique spécifique soit mise en place pour lutter contre les violences faites aux femmes, aux côtés de la justice, des services de l’Etat, des associations et des militantes de la cause féminine.

Cela impose un changement de mentalité, y compris dans la vie quotidienne, car c’est le rapport homme-femme qu’il faut interroger.

Cela demande de revaloriser l’image de la femme, avec notamment le concours des médias ! (dont je veux saluer la présence nombreuse ici)

Et cela implique, plus généralement, sans sombrer dans le féminisme, de combattre toutes les formes d’inégalité entre les sexes.

Oui mes chers collègues, la société guadeloupéenne connait un profond délitement de ses valeurs !

Nous sommes les héritiers involontaires d’une histoire douloureuse, enfants non désirés de deux parents indignes, l’esclavage et la colonisation.

Mais notre identité fondée sur les valeurs de solidarité et d’entraide a été minée par la modernité et l’irruption médiatique des ailleurs au fil des décennies.

Et notre territoire est désormais confronté à des enjeux que nos politiques publiques peinent à satisfaire.

Mes chers collègues, face à cette situation, nous devons donc accepter de mûrir, et d’œuvrer à être plus forts collectivement pour que les collectivités publiques contribuent à apporter des réponses plus efficaces aux maux de notre société.

Alors diront certains, il y  a une solution ! La solution c’est l’Acte III de la décentralisation !

Pour ma part, sans faire injure à quiconque, je crois fondamentalement qu’une application pure et simple de ce projet de loi à nos territoires n’est pas la solution.

Et en disant cela, je voudrais tordre le cou à cette volonté d’opposer acte III de la décentralisation et évolution institutionnelle !!

Rien ne serait en effet plus néfaste pour nous que d’entretenir une rivalité stérile entre l’Acte III de la décentralisation et la nécessité de faire évoluer nos institutions, mes chers collègues !

Au contraire, c’est en définissant clairement ce que nous voulons pour la Guadeloupe et en enrichissant l’acte III de nos propositions que nous ferons preuve de clairvoyance et de responsabilité.

Oui, il nous appartient de souscrire à ce nouveau pacte social, sans peur, sans témérité, mais avec l’audace des bâtisseurs.

Il nous faut dresser l’inventaire du passé douloureux, du présent inconfortable et habiter la verticalité future.

Il nous faut surtout vaincre nos rivalités pour nous asseoir, toutes et tous autour de la table pour élaborer l’architecture de notre destinée commune à la faveur de la conjoncture historique qui s’offre à nous mes chers collègues !!

Profitons d’avoir un Président de la République qui est à notre écoute et que nous avons majoritairement soutenu ici !

Profitons de la forte représentation des outremers au sein du Gouvernement et de la force de persuasion de notre collègue et Ministre des outremers Victorin LUREL !

Profitons de ce contexte historique pour dire ce que nous voulons pour notre pays sans attendre que Paris ne décide à notre place !

C’est d’ailleurs cette démarche de responsabilité que la grande majorité d’entre nous, au sein du socle de la gauche, a mise à profit pour enrichir le programme du candidat François HOLLANDE.

Et cette démarche a été guidée par notre profonde conviction, pour paraphraser un grand homme martiniquais «  que les meilleurs spécialistes des problèmes de l’outremer sont les ultramarins eux mêmes » !

Il doit donc en être de même pour l’acte III de la décentralisation, mes chers compatriotes !

Ce projet de loi présente certes des avancées indéniables en terme de démocratie, mais nous devons avoir le courage et l’honnêteté de reconnaitre qu’il n’a pas été conçu pour la Guadeloupe !

Au plan national, l’Assemblée des Départements de France comme l’Association des Régions de France et l’Association des Maires de France elles mêmes militent pour que le texte prenne davantage en compte la réalité de chacune de ces collectivités.

En Guadeloupe, nous devons donc reconnaitre que la Conférence Territoriale de l’Action Publique ne suffira pas à résoudre les problèmes d’enchevêtrement des compétences qui minent notre région monodépartementale,

Nous devons regretter que le texte n’ait prévu qu’un seul maire pour assurer la représentation de tout l’outremer au sein du Haut Conseil des territoires placé auprès du Premier Ministre,

Nous devons observer l’insuffisante place laissée aux communes et aux intercommunalités dans la nouvelle organisation proposée,

Nous devons faire en sorte que la Région Guadeloupe qui a beaucoup œuvré pour le tourisme et la réduction de la fracture numérique ne se voit dépossédée de ces compétences au profit du département,

Et dans le même temps, nous devons œuvrer à la stabilisation des dotations destinées au financement par le département du Revenu de Solidarité Active, de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie et de la Prestation de Compensation du Handicap.

Je veux donc réaffirmer qu’il n’y a pas concurrence entre deux projets et encore moins entre deux personnalités politiques quelles qu’elles soient !

La vérité c’est qu’on ne choisit pas un projet pour plaire à tel ou tel… On le choisit, en son âme et conscience, pour répondre aux intérêts de son pays.

En l’occurrence, la démarche que nous prônons dans le cadre de l’acte III tout autant que celle que nous proposons en termes d’évolution institutionnelle sont toutes deux nécessaires pour le pays.

A cet égard, mes chers collègues, vous me permettrez de saisir l’opportunité de cet instant particulièrement solennel pour couper court à la rumeur selon laquelle mon engagement sur la question institutionnelle serait uniquement guidé par l’intérêt personnel.

Je sais que certains croient que la politique c’est de parler tout le temps et sur tous les sujets !

Je sais aussi que certains considèrent que je ne suis pas suffisamment présent sur les médias, comme si l’action publique devait se résumer au faire savoir et non au savoir faire.

Et bien vous me permettrez de faire violence à ma propre nature pour vous livrer des sentiments personnels ce matin :

Ma vision de la politique c’est que l’on ne doit pas parler simplement pour faire du bruit, mais plutôt lorsqu’on a quelque chose d’utile et de constructif à dire !

Ma conviction profonde c’est que les plus grandes valeurs en politique sont l’humilité et la simplicité !

Etre humble et simple, c’est de ne pas en permanence faire attention uniquement à soi, à son image, à son exposition médiatique !

Etre humble et simple, c’est de n’avoir rien à prouver, c’est de ne pas chercher à paraître, c’est fuir la petitesse d’esprit et les fausses grandeurs qui ne servent qu’à flatter son ego.

Etre humble et simple mes chers compatriotes, c’est vous avouer avec solennité et en toute sincérité que je ne briguerai aucun mandat d’exécutif en 2015, ni au Département, ni à la Région ni même à une éventuelle Assemblée ou Collectivité Unique !!!

Non, je ne briguerai pas de mandat d’exécutif, mais cela ne m’empêchera pas de poursuivre le combat politique mes chers compatriotes!

Cela ne m’empêchera pas de continuer à faire valoir mon amour du Gosier et de défendre farouchement le bilan de Jean Pierre DUPONT!

Cela ne m’empêchera pas de défendre ma profonde conviction que la Guadeloupe peut espérer un avenir meilleur pour peu que les élus parviennent à s’entendre sur l’avenir du pays en cherchant toujours à apporter les meilleures réponses aux préoccupations de nos compatriotes.

Vous l’aurez compris mes chers compatriotes, je suis profondément convaincu que les hommes passent et que les institutions demeurent !

Je ne livre aucun match, je ne revendique aucun duel !

J’essaie tout simplement de faire progresser l’idée d’une Guadeloupe meilleure dans le cadre d’une prise de responsabilités conforme à notre temps.

Je ne vous propose pas « la voie aventureuse de l’indépendance », mais celle d’une collectivité unique régie par l’article 73 et rassemblant les compétences de la région et du département et bénéficiant de transferts de compétences de l’Etat dans certains domaines ciblés.

Je vous propose simplement d’être pragmatiques et, comme d’autres territoires, de chercher avec détermination à éviter les dispersions, les distorsions, les contorsions et les enchevêtrements de compétences pour assurer un avenir viable et solidaire à la Guadeloupe.

Oui mes chers collègues, il nous faut tordre le cou à toutes ces contrevérités qui relèvent de l’obscurantisme !

Il nous faut mettre un terme à la politique de la peur, pour ne pas dire à la politique du ventre, qui est toujours mise au service d’intérêts bassement politiciens et électoralistes !

Il nous faut œuvrer à démontrer que les guadeloupéens ne sont pas des faibles d’esprit que l’on peut à chaque fois balloter de gauche à droite pour les éloigner de la voie de la responsabilité et de la verticalité !

Oui mes chers compatriotes,

Il nous faut combattre pied à pied les idées défendues par celles et ceux qui n’ont pour seul horizon politique que la conservation de rentes de situations, qui sont tout simplement attachés à la préservation de quelques postes électifs !

Il nous faut militer pour redonner du sens à la politique et redonner espoir à tous ces guadeloupéens déçus qui se réfugient dans l’abstentionnisme !

Il nous faut tout simplement œuvrer à la décolonisation des esprits pour démontrer que la Guadeloupe peut et doit se penser par elle-même sans que quiconque ne craigne une quelconque prise de distance avec la République.

Oui mes chers collègues,

Le moment est venu de réduire les abîmes qui nous séparent en faisant preuve de courage et d’intelligence politique !

L’heure est à l’audace, dans le respect des principes et des règles de la République, pour bâtir une solidarité durable, juste et totale!

Alors oui, comme le disait Nelson MANDELA, « le temps est venu de panser nos blessures ».

L’heure est venue de libérer notre peuple de cet esclavage mental qui nous empêche d’emprunter la route des avancées.

En cela, nous comprenons bien qu’il n’y a pas de voie facile vers la responsabilité, et que nul d’entre nous agissant seul ne pourra obtenir la réussite.

C’est d’ailleurs notre collègue Victorin Lurel lui même qui disait de la Guadeloupe qu’elle est un peuple, une nation sans Etat.

Nous devons donc agir ensemble en tant que peuple uni, car le  chemin qui mène à la responsabilité passe par nécessairement par l’unité.

Je dis bien l’unité et non  l’unanimisme mes chers collègues, car à ce moment décisif, il est naturel que nous rencontrions les difficultés et les douleurs de l’enfantement d’une nouvelle Guadeloupe.

Ensemble, nous pouvons sortir par le haut de la période des projets, des négociations et des textes ; et faire de ces nouvelles institutions d’une Guadeloupe unie, une réalité vivante.

Si nous attendons pour agir que toutes les questions aient trouvé leurs réponses, nous n’agirons jamais, nous n’atteindrons jamais la certitude attendue et nous serons entraînés par les événements que nous aurons renoncé à orienter.

Alors mes chers compatriotes,

Soyons résolus à agir pour bâtir cette unité sous le regard vigilant de l’auguste Achille René Boisneuf, motivés les uns et les autres par la loi de la vérité et de l’amour du pays, par le respect réciproque et non par des considérations bassement politiciennes,

Et construisons ensemble un avenir nouveau pour ce Péyi Guadeloupe auquel nous proclamons chaque jour notre amour passionné !

Je vous remercie de votre attention.

 

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