Législatives : la chienlit ?

Retour en force du Parlement face à un Président contraint

Le roi, le Jupitérien, notre président à tous Emanuel Macron, consacré par le suffrage là, universel,  est – il nu ?

 Pour de nombreux observateurs séryé, la perte de la majorité absolue à l’issue du second tour des élections législatives ce 19 juin place le chef de l’État dans une situation inédite, aux allures de crise politique.

L’extrême droite celle de Marine Le Pen, qui n’est pas celle de Zemmour (battu) réalise elle et sur son nom, plutôt son prénom, une percée historique. Mélenchon malgré une « remontada » de son parti, phagocytant la gauche, ne sera pas 1er ministre, dans l’Hexagone comme en Guadeloupe.

En macronie, des ministres, toutes des femmes battues (misogynie?) et même notre Justine !  Des piliers, le 1er cercle  du macronisme, ont été  vomis !  Mais dans cette France, de cette République,  que nous annoncions  « fragmentée », celle des tribus, et des ressentiments dus au déclassement,  quid de notre pays si malmené par ces clairons devenus insoutenables.

 NOS députés, comme ceux de l’Outre-Mer ayant massivement désavoué Macron, pourront-ils se faire entendre dans des oppositions qui ont d’autres chats et d’autres problématiques davantage hexagonales et européennes auto- centrées, devront – ils absolument, d’une manière même informelle, se réunir, se coaliser,  pour faire entendre la voix de ceux de la France d’en bas d’en bas !

Est – ce à dire, après l’entrée de plusieurs de nos ministres dans les gouvernements de droite comme de gauche successifs : « Finie l’heure des supplétifs, des porteurs d’eau, et du « bwananisme »  infructueux ».

 

Quid de cette crise politique.  

La vieille dame, façonnée en 1958 par le général de Gaulle qui disait que les Français sont des veaux,  doit se retourner avec Michel Debré, dans sa tombe.  Sa  5 ème république, avec un régime présidentiel fort, voulant en finir avec l’instabilité des gouvernances des partis, est ébranlée. Et ne paraît plus en mesure d’offrir au président de la République nouvellement élu, la stabilité politique pour laquelle elle a été créée. 

La crise politique est bien là .   Faudra t- il dissoudre le parlement ?

 Cinq ans après son arrivée au pouvoir, le président de la République, Emmanuel Macron, réélu en avril, perd la majorité absolue à l’Assemblée Nationale (289 sièges) et se retrouve sous contrainte, après une défaite sans précédent, à l’issue du second tour des élections législatives, de ce  19 juin. Son parti, La République en marche (LREM), qui détenait à lui seul 305 sièges en 2017, n’en conserve plus que 170.  Avec ses alliés (MoDem, Horizons et Agir), il totalise péniblement 246 sièges, dont 46 pour le MoDem et 26 pour Horizons. Bien loin des 275 dont pouvait se prévaloir en 1988 Michel Rocard, le seul Premier ministre de la Ve République qui ait eu jusqu’ici à gouverner avec une majorité relative. Dans un bref discours, la Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé au rassemblement en évoquant les sensibilités multiples”. Certains ténors de la majorité et du gouvernement ont formulé des offres de mains tendues sur les plateaux télévisés.

Que feront nos députés ? La Guadeloupe d’abord, où le jeux des partis autistes et si ingrats. S’inviter toujours au carnaval des autres et pour des clopets, ne peut être un destin. En tout cas un avenir , un phare ! Personne ne peut être sauvé et même, votre serviteur, s’il ne veut pas être sauvé. Vouloir c’est pouvoir. Mais pas seulement en bouche ! Ni  en tenant des promesses infructueuses délirantes, irrespectueuses, car populistes  et sans réalité ! Du Moi et mon parti d’abord et man fouté pou péyi-la !

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