Non il n’y a pas de marchés truqués à la région MARTINIQUE Oui il y a un rattrapages des incuries techniques de l’ancienne équipe!

 

En Septembre 2009, l’ancienne équipe du Conseil régional dirigée par Alfred Marie-Jeanne lançait la procédure d’appel d’offres pour la réalisation de la mise à 2×2 voies de la RN1 sur la section SARRAULT / PELLETIER (commune du Lamentin). Ce marché a été entièrement conçu, décidé et structuré par Daniel Marie-Sainte qui cumulait les fonctions de : premier vice président de la collectivité régionale, de président de la commissions bâtiments et travaux publics, de président de la commission d’appel d’offre, et s’octroyait en plus la position de patron technique de la région.
Ce marché était constitué de 4 lots :
• Lot n°1 : terrassements, assainissement, chaussée
• Lot n°2 : soutènements en parois clouées, drainage
• Lot n°3 : Glissière Béton
• Lot n° 4 : Enrobés
Les lots ont été attribués par l’ex président du Conseil régional, Alfred Marie-Jeanne après sélection des entreprises par la Commission d’Appel d’Offre de la collectivité régionale du mois de décembre 2009 pour un montant de 11 367 700 € TTC.
Ainsi, l’ancienne équipe retenait respectivement pour le lot n°1 : le groupement CARAIB MOTER-CDC-JEAN LANES et le lot n°2 : CARAIB MOTER- SMD.


Mars 2010: arrivée de la nouvelle équipe présidée par Serge Letchimy.
Le 15 juillet 2010, la nouvelle mandature notifiait officiellement aux entreprises retenues par l’ancienne mandature les marchés conformément aux choix et orientations politiques prises par Alfred Marie-Jeanne et Daniel Marie-Sainte sur cette portion de route.
Le 18 octobre 2010, les travaux de mise à 2×2 voies de la RN1 entre Sarrault et Pelletier prévus pour une durée de six mois démarraient.
Dès le démarrage des travaux compte tenu de l’absence d’analyse technique avérée et le manque de concertation entre l’ancienne équipe avec les riverains, des difficultés sont immédiatement apparues dans l’exécution du chantier.
Les 21 Octobre 2010 et 12 novembre 2010, la société GFA Chancel déposait deux requêtes au Tribunal Administratif de Fort de France visant à stopper les travaux qui auraient privés l’accès au quartier Rives Chancel emportant des conséquences tant pour les riverains que pour la zone économique de TILO.
En effet, ce chantier décidé par l’ancienne mandature prévoyait la mise à 2×2 voies de la RN1 avec -chose très grave- la mise en place d’une double glissière en béton armé entre les deux voies, empêchant ainsi l’accès des riverains au quartier Rive Chancel et des clients à la zone artisanale de TILO.
Plus grave encore, aucune disposition n’avait été prise pour permettre la traversée de la voie au moyen d’une passerelle piétonne.
Au vu de telles incuries et incompétences techniques, c’est sans surprise que le 4 juillet 2011 le tribunal administratif a validé le protocole d’accord transactionnel signé entre les parties le 12 avril 2011 permettant aux habitants de chancel d’avoir accès à leur quartier, et aux usagers de la zone de pouvoir y accéder dans des conditions acceptables.
Ce protocole validé par le Tribunal administratif le 04 juillet 2011 prévoyait la réalisation d’un giratoire de 25 mètres de rayon au droit de l’accès Rive Chancel, afin de desservir la zone artisanale TILO et les riverains du quartier.
Il permettait ainsi de réparer une erreur grave de conception dès l’origine du projet en 2009.


Erreur grave parmi tant d’autres qui mettent en exergue la tutelle autocratique de Daniel Marie-Sainte sur des choix techniques lourds de conséquences pour la population.
On peut citer entre autre d’autres carences graves : le giratoire de « quatre croisées » au François, le Lycée Schœlcher, les choix techniques et le mode d’exploitation du TCSP…etc.
En résumé, une somme d’erreur de conception techniques induisant de nombreux manquements aux conséquences économiques et juridiques évidentes qu’il a fallu de fait, prendre en compte pour agir au plus juste, avec bon sens et dans les meilleurs délais.
L’objectif majeur étant pour la nouvelle mandature d’assurer la sécurisation de l’accès des riverains, et le meilleur déroulement de l’activité économique du secteur (importante exploitation agricole et zone artisanale).


Dans ce contexte, deux solutions s’offraient alors:
1°) Celle préconisée par le conseiller régional de l’opposition Daniel Marie-Sainte : Arrêter immédiatement le marché en cours et relancer de longues procédures de conception (études, DCE,…), de mise en concurrence rallongeant ainsi les délais d’exécution du chantier de plusieurs mois. Cette solution mettait en péril la pérennité de l’activité et le maintien des emplois de la zone, la sécurité des riverains et des usagers de cette section de route très fréquentée, et dessert pas moins de 90 000 habitants sur près de 11 communes.
2°) Celle que nous avons retenu, certes plus complexe juridiquement, consistant à demander à l’entreprise titulaire du marché, de poursuivre la finalisation du chantier en renforçant au plus vite les talus instables de la bananeraie qui menaçaient de s’effondrer sur la route, et conformément a la décision du tribunal de juillet 2011 de réaliser dans les meilleurs délais le giratoire pour éviter de pénaliser plus longtemps les riverains et les activités économique et agricole de la zone.
Si cette solution pouvait être réalisée techniquement dans le cadre d’un avenant, compte tenu de l’impact financier généré par la validation par le Tribunal Administratif (4 juillet 2011)de la convention entre la région, GFA CHANCEL et TILO, le choix d’une convention transactionnelle avec les entreprises a été retenu pour leur paiement et la clôture du marché.
La décision du Tribunal Administratif a conduit à la modification des travaux au droit de TILO CHANCEL.
Pour l’exécution des travaux, deux conventions transactionnelles :
1. Une convention entre la région, et la zone de Chancel pour exécuter la décision du tribunal (désenclavement)
2. Et une autre convention transactionnelle pour assurer conformément au droit le paiement des entreprises, et la clôture du marché en l’état actuel des travaux.


Apres avoir pillé moralement le peuple martiniquais, après avoir tenté d’assujettir ce même peuple par une distribution massive d’argent pendant 12 ans sans véritable compétences dans le domaine social, sans règlement spécifique, sans procédures, sans seuil de revenu, au bon vouloir du président en place, sous l’œil bien veillant des autorités d’état.
Après avoir mis la région en déficit en 2009 et 2010, après avoir volontairement bafoué les règles de la comptabilité publique (absence de dotations aux amortissements, et de provisions).
Apres avoir été le chef d’habitation exprimant autoritarisme et populisme au quotidien, ceux qui profèrent ce type d’accusation montrent la limite de leur capacité, débattre projet contre projet, leur seul courage nuire et salir.


Oui nous avons rattrapé les incuries, les incompétences de l’ancienne équipe, Oui nous continuons à combattre les inerties et le populisme, Oui nous le faisons dans le respect du droit et des procédures.


Le 02 juin 2012
Serge Letchimy
Président du Conseil régional

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