Report du passe vaccinal.

A pareille période l’an dernier la question se posait d’une  3ème vague de COVID ; à ce jour, on espère sortir de la cinquième, on rêve de retrouver une vie normale et de dire « bas les masques », sauf ceux du Carnaval, bien sûr !

L’invasion de l’Ukraine par la Russie fait la UNE des JT. Le spectre d’une 3ème guerre mondiale hante les esprits. La campagne pour l’élection présidentielle qui se déroulera dans 6 semaines n’est plus le sujet n°1. Alors, à  la veille du Carnaval, la crise sanitaire dans laquelle nous sommes enlisés depuis presque 2 ans se fait oublier.

La réalité est cependant têtue ; rappeler que si les chiffres de l’épidémie s’améliorent, ils restent élevés n’est pas une injure. La prudence s’impose donc encore et plus que jamais durant la semaine de Carnaval.

Où en est-on en fin de semaine 7 avec les chiffres cles ? Rien ne va bien mais ça  va mieux !

Le taux d’incidence pour 100 000 habitants est de 581,4 ; c’est beaucoup mais c’est 3 fois moins qu’en semaine 5.

2190 nouveaux  cas positifs ont été dépistés ; en semaine 6, ce nombre était de 3579 et en S 5de 5163.

L’activité hospitalière COVID diminue mais reste importante. En S7, il y a eu 42 nouvelles hospitalisations et 11 admissions en soins critiques. Ces chiffres étaient respectivement de 88 et 14 en S 5. En tout, au 20 février, 403 malades du COVID étaient pris en charge dans les services des établissements de soins : 19 en réanimation, 151 dans les autres services et 233 sous oxygène à domicile. Pour relativiser, ces chiffres étaient respectivement deux semaines plus tôt  427, 13, 192 et 222.

Il y a encore eu 9 décès de patients COVID  en S7, ce qui confirme qu’OMICRON n’est pas sans danger.

Les mesures administratives s’assouplissent.

A compter du 25 février, le couvre-feu est à 23 heures, la limitation à 6 convives par table au restaurant est supprimée de même que la jauge de 8m2 par client dans les centres commerciaux.

Et surtout, l’entrée en vigueur du passe vaccinal, prévue au 7 mars, est reportée à la fin du mois de mars voire sine die, en vertu d’une « clause de revoyure » avec le comité des élus. Cet assouplissement est en partie lié à l’arrivée à la mi-mars du vaccin NOVAVAX, non ARN, qui pourrait favoriser une amélioration de la couverture vaccinale. Pour le reste, il se pourrait que la proximité de l’élection présidentielle n’y soit pas étrangère…

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