Situation de la dengue en Guadeloupe

Depuis le début de l’épidémie fin décembre 2009, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue vus en consultation par les médecins généralistes de l’île est estimé à environ 5.800. 90 personnes ont du être hospitalisées. La tendance semble être à une dégradation de la situation. Les secteurs le plus touchés sont la Grande Terre, particulièrement Moule, Saint-François, Gosier et Abymes. Sur la Basse-Terre, Baie Mahault, Petit Bourg et Sainte Rose sont plus concernés.  
 

Compte tenu des températures élevées et de l’augmentation de la pluviométrie prévisible dans les semaines à venir, une intensification de la circulation virale est redoutée, notamment durant la période des pluies. Le préfet de région a présidé le 7 mai une réunion du comité de gestion des épidémies de dengue au cours de laquelle ont été arrêtées les mesures suivantes :

  • Maintien de la surveillance épidémiologique renforcée
  • Mise en œuvre d’un plan de communication adapté (affichage, spots radio, mobilisation des partenaires et réseaux, …)
  • Elargissement et renforcement des opérations de contrôle sur les sites sensibles (écoles, établissements de petite enfance, …)
  • Elargissement des pulvérisations insecticides.

Rappel des recommandations de prévention :

  1. En cas de forte fièvre, éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires, consulter un médecin
  2. Se protéger individuellement contre les piqûres de moustiques (et en particulier pour les malades chez qui on redoute une dengue et les jeunes enfants)
  3. Eviter la prolifération des moustiques par le contrôle régulier de tous les lieux de reproduction qui se trouvent à l’extérieur et à l’intérieur de la maison. En particulier les gouttières et les regards d’eaux pluviales ne devront pas provoquer de stagnation d’eau. Eliminer les plantes en eau. Supprimer les coupelles de pots à fleurs ou remplacer les par des dessous plats ne permettant pas des stagnations prolongées d’eaux.
  4. En prévision du retour prochain des pluies, éliminer ou renverser tous les objets susceptibles d’accumuler des eaux pluviales autour des habitations.

 
 

Il est rappelé  par ailleurs, qu’Aedes aegypti le vecteurs de la dengue ne se reproduit ni des les zones de mangrove, ni dans les eaux usées. Toutefois, d’autres moustiques incapables de transmettre le virus de la dengue se développent dans ces milieux et  peuvent être à l’origine de nuisances très importantes. 
 

Service de presse Cabinet du Préfet

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